Aujourd’hui j’ai 45 ans !

13/11/2022

Aujourd’hui j’ai 45 ans !

Il n’est pas chose aisée de commencer ce récit tant j’ai de choses sur le cœur mais je me lance car c’est au nom de sentiments universels que je pose mes mots. Le cœur, parlons-en. Cet organe sans lequel nous ne serions. Le cœur, ce sentiment au nom duquel nous agissons pour ou contre les autres. De nombreuses expressions sont le reflet de ce que nous ressentons : « J’ai le cœur lourd, j’ai le cœur serré, j’ai mal au cœur, j’ai le cœur au bord des yeux… ». Peu importe qu’il soit évoqué au sens propre ou au sens figure, il reste au cœur de la vie car il est relié à l’amour.

 

J’aime me nourrir de la connaissance pour répondre à mes questions existentielles car j’ai à cœur de devenir meilleure. J’ai beau lire et écouter le témoignage et l’enseignement de nombreux sages et savants, j’entends toujours le même dogme. Qu’ils soient scientifiques, philosophes, psychologues, professeurs, religieux ou qu’ils proviennent d’autres origines, cela n’a aucune importance car ils disent tous la même chose. L’amour est le centre de tout. 

 

C’est donc avec amour et avec le cœur que j’écris ce message. J’apprends jour après jour à aimer sans condition. L’amour conditionnel n’est que le reflet de nos blessures et de nos peurs. Il ne nous permet pas la liberté et la sérénité. Il est un faux-semblant qui nous sert de stratégie de survie. Il nous pousse souvent au pire.


Il est cependant difficile d’aimer inconditionnellement celui qui ne répond pas à notre normalité, celui qui n’agit et ne pense pas comme nous. Pire encore, comment aimer celui qui à travers ses actes ou ses dires fait souffrir l’autre… Aimer sans jugement, sans emprise, sans enjeu, sans rancœur est une vaste quête. 


Je souffre d’être et de constater que la plupart des humains ne vibrent pas sur les ondes de l’amour inconditionnel. Mais j’écoute cette souffrance car elle me pousse à parcourir le chemin qui est le mien afin de m’apaiser et d’avancer plus sereinement. Et ce, depuis 45ans. 


J’ai un trésor en moi car j’ai un amour inconditionnel pour les animaux. Quel que soit l’aspect physique ou le comportement de l’animal que je vais croiser, je ne ressens qu’amour. Je me suis pourtant fait agresser à de nombreuses reprises tout au long de ma carrière dans le monde animalier, j’ai souffert et j’ai eu peur mais rien n’y a fait et je les aime. Je sais qu’au fond, s’ils agissent ainsi, c’est qu’ils expriment la souffrance et la peur qu’ils ressentent. C’est cette même souffrance que je peux ressentir et qui me pousse à agir par le biais de comportements désagréables envers les autres par moment.


J’ai 45ans et à ce jour je comprends enfin ce que me dit mon cœur. Depuis toujours il me le dicte à travers mes actes mais je n’avais pas su les interpréter. Je dois panser mes blessures et vibrer sur les ondes de l’amour inconditionnel. Je l’ai en moi puisque je le ressens envers les animaux. J’ai enfin compris qu’ils me guident depuis toujours afin que je puisse le ressentir et le transmettre à mes congénères.  Et je suis foncièrement persuadée que tout être humain à cet amour inconditionnel en lui. Il est plus ou moins présent ou enfoui selon les turpitudes et autres souffrances égotiques vécues par chacun d’entre nous. Commençons tout d’abords par apprendre à nous pardonner et à nous aimer nous-même et le reste viendra naturellement.


A ce jour, j’ai encore beaucoup de colère et de dégout en moi (envers moi et envers les autres). Je souffre car je constate (en silence jusqu’à ce jour) à travers mon activité professionnelle (que j’aime infiniment) que de nombreux professionnels du secteur animalier appliquent, dictés par leurs souffrances égotiques et leurs croyances, des techniques hors d’âge qui vont à l’encontre d’une démarche bienveillante envers les animaux. Que leur fonction soit celle d’animaux de compagnie ou d’utilité spécifique. Qu’ils nous aident à chasser, à garder & à défendre, à cultiver ou à récolter sans oublier tous ces animaux qui nous servent de nourriture. Nous oublions l’essentiel de leur fonction. Les animaux non-humains sont nos alliés et ils sont là pour nous sauver. Cet essentiel que l’on peut nommer l’essence ou le sens est toujours le même. Il est dicté par le cœur et vibre à travers l’amour inconditionnel pour permettre l’unité. La plupart des humains ont oublié (sous couvert d’idéaux erronés) que l’équilibre du monde, dont notre survie, repose sur cette notion fondamentale.


Nous devons, à ce titre, le respect à tous les animaux (les animaux non-humains et les humains) ainsi qu’au reste du monde du vivant (les minéraux, les végétaux…). Nous devons accorder en grande place à la dignité et à la considération. 


La majorité des humains ne comprend pas que les moyens stressants, douloureux, violents, menaçants, oppressants amènent à la destruction et ne peuvent servir le bien du vivant. C’est la bienveillance guidée par le cœur et la connaissance qui nous y amène. 


Mon chemin de vie passant par ma carrière professionnelle est un exemple flagrant qui me permet de comprendre cette leçon universelle. J’essaie ainsi de l’appliquer en toute humilité. Je sais, au plus profond de moi, comment faire pour aider nos animaux de compagnie à soulager leur souffrance en lien avec le monde des humains. La science et la loi sont en accord et vont en ce sens. Mais avant tout, c’est en sensibilisant mes semblables que j’y arriverai. Et plus je les sensibiliserai et plus j’agirai pour le bien commun. Plus j’agirai pour le bien commun et plus je me sentirai en paix avec moi-même. C’est mon essence et le sens de ma vie.


Que ce soit dans mon espace personnel (avec mes proches) ou dans mon espace professionnel (lors de mes consultations, mes conférences ou lors des formations d’enseignement que je dispense), j’aime échanger sur le sens de la vie et le sens de la paix afin de mieux comprendre le principe de vivre ensemble en employant le sujet de nos animaux de compagnie car c’est le biais qui me permet de vibrer sur les ondes de l’amour inconditionnel.


Aujourd’hui j’ai 45ans ! Ma vie a un sens. Je ne suis plus en quête car je l’ai compris. Je me laisse guidée par mon cœur et par la connaissance. Je m’accepte comme je suis même si parfois je me trompe pour mieux évoluer ensuite. Il m’arrive de passer par des chemins accidentés, des sens interdits, des chemins escarpés mais je sais de plus en plus où je vais car j’ai confiance en mon cœur lorsqu’il vibre sur les ondes de l’amour inconditionnel. Je remercie le vivant notamment les animaux, qui à ce jour, m’ont permis de comprendre cela. Et je m’ouvre à encore plus de vibrations d’amour. 

 

 

 

Valérie Cantaloube