09/10/2025
À qui s’adresse ce rendez-vous ?
• À toute personne qui ressent du stress, des émotions envahissantes, ou une fatigue mentale et qui souhaite avancer à son rythme.
• Aux personnes curieuses de comprendre ma façon de travailler (sophrologie, EFT Tapping, hypnose ericksonienne, acupression, cohérence respiratoire ...).
• À celles et ceux qui hésitent entre plusieurs approches et veulent un avis neutre et personnalisé.
Ce que vous allez y gagner en 15 minutes
• De la clarté : mettre des mots simples sur ce que vous vivez et sur votre objectif prioritaire.
• Une orientation : la proposition la plus pertinente pour vous (séance individuelle, protocole, ou autre piste si besoin).
• Une première ressource : je partage souvent un micro-outil facile (ex. une respiration courte ou un point d’acupression) pour amorcer l’apaisement dès maintenant.
• De la sécurité : vous vérifiez librement si le courant passe et si mon cadre vous correspond.
Concrètement, comment ça se déroule ?
1) Avant l’appel
• Vous réservez un créneau (téléphone ou visio).
• Vous recevez une confirmation avec le mode de connexion et, si besoin, un court questionnaire (facultatif) pour cibler votre demande.
2) Pendant l’échange (15 min)
• Accueil & écoute : vous m’expliquez votre situation en quelques phrases.
• Cadrage : je reformule, j’identifie l’objectif réaliste du moment et les freins éventuels.
• Proposition : je vous explique comment je peux vous aider (rythme, méthodes, modalités) ou je vous oriente si une autre ressource me semble plus adaptée.
• Mini-outil : si le temps le permet, je vous transmets un petit exercice à tester.
3) Après l’appel
• Vous recevez un récapitulatif synthétique avec les prochaines étapes (prise de rendez-vous, ressources utiles, conditions pratiques).
• Vous décidez en toute liberté — aucune obligation.
Ce que ce rendez-vous n’est pas
• Ce n’est pas une séance thérapeutique complète (on ne traite pas tout en 15 min).
• Ce n’est pas un diagnostic médical ni un avis psychiatrique.
• Ce n’est pas une promesse miraculeuse : on pose un cap, on choisit la bonne méthode et on avance pas à pas.
Modalités pratiques
• Durée : 15 minutes.
• Format : téléphone ou visioconférence (Whastapp).
• Tarif : offert, sans engagement.
Comment bien vous préparer (optionnel)
• Notez 1 à 3 situations récentes où le stress a été présent.
• Formulez un objectif simple (ex. « mieux dormir », « apprivoiser l’anxiété avant telle échéance », « arrêter de ruminer »).
• Prévoyez un endroit calme pour l’appel.
Confidentialité & éthique
Votre parole est accueillie sans jugement. La confidentialité est respectée. Je m’engage à proposer uniquement ce qui est utile pour vous, au bon rythme, en toute transparence.
Annulation / report
Un imprévu ? Pas de souci : vous pouvez annuler ou déplacer votre rendez-vous découverte jusqu’à l’heure prévue, via le lien de confirmation ou par simple message. Merci de prévenir dès que possible pour libérer le créneau.
Foire aux questions
• Est-ce vraiment gratuit ?
Oui. C’est un temps d’orientation offert, sans obligation de poursuivre.
• Et si j’ai besoin d’aide « maintenant, tout de suite » ?
S’il y a urgence médicale ou psychique, contactez les services d’urgence. Sinon, je vous indiquerai la meilleure prochaine étape (séance, ressource, orientation).
• Combien de rendez-vous découverte puis-je faire ?
J’offre un seul et unique Rdv « Découverte ». Si vous ressentez le besoin d’aller plus loin, vous pouvez prendre Rdv pour une consultation plus longue pendant laquelle nous irons plus en profondeur dans votre démarche d’accompagnement (explications, réponses à vos questions, pratique des méthodes que je propose …).
• Et si j’ai des questions qui me viennent après le Rdv découverte ?
Si vous avez besoin d’éclaircissements complémentaires, vous pouvez utiliser la fiche CONTACT. J’y répondrai avec soin le plus rapidement possible.
• Peut-on commencer un protocole après ?
Oui, si ma proposition vous convient. Je vous envoie alors les modalités (cadre, rythme, tarif, prise de rendez-vous).
Prêt·e à essayer ?
Offrez-vous 15 minutes pour respirer, clarifier et choisir votre prochaine étape.
👉 Réserver mon rendez-vous découverte (15 min, offert) – téléphone ou visio
08/09/2025
Qu’est-ce que la conscience animale ?
En sciences cognitives, la conscience correspond à la capacité de percevoir, d’intégrer et d’utiliser des informations pour guider son comportement. Elle ne signifie pas « penser comme un humain », mais plutôt avoir une expérience vécue : ressentir la peur, la douleur, le plaisir ou la curiosité. Exemple : un chien qui hésite avant de plonger dans une flaque a perçu la texture visuelle et olfactive de l’eau, a évalué la situation, puis choisit d’agir.
Les chercheurs parlent d’un continuum de conscience : elle varie selon les espèces et les modalités sensorielles dominantes (vision chez les primates, odorat chez le chien, vibrisses chez le chat) (Birch et al., 2020). Exemple : là où nous reconnaissons un visage, un chien reconnaît un congénère à son odeur unique.
Et la théorie de l’esprit ?
La théorie de l’esprit (ToM) est la capacité à comprendre que l’autre possède des pensées, intentions et émotions différentes des nôtres.
* Chez l’humain, un enfant qui cache un jouet « sait » que son camarade ne peut pas le trouver s’il n’a pas vu la cachette.
* Chez le chien, des études montrent qu’il sait si on le regarde ou non : il vole plus facilement de la nourriture quand nos yeux sont détournés (Kaminski et al., 2009). Exemple : un chien qui attend patiemment lorsque vous l’observez, mais qui subtilise un biscuit dès que vous tournez le dos.
Ces indices témoignent d’une lecture de la perspective de l’autre, mais pas d’une théorie de l’esprit complète comme chez l’humain.
Le piège de la projection humaine.
Nous avons tendance à prêter aux animaux des intentions qui ne sont pas les leurs : c’est l’anthropomorphisme.
Exemple : un chien qui détruit un coussin en votre absence n’agit pas par vengeance : il peut souffre d’anxiété de séparation ou d’un besoin de déchiqueter par ennui.
Autre Exemple : un chat qui urine sur le lit n’essaie pas de « punir » son maître : il peut exprimer un stress environnemental ou un trouble médical.
Cette projection peut mener à des erreurs d’interprétation et à des sanctions injustes voire à de la maltraitance involontaire.
Les chiens : un « soi » olfactif et social.
Auto-reconnaissance olfactive :
Les chiens reconnaissent leur propre odeur modifiée (Horowitz, 2017). Exemple : comme si vous passiez devant un miroir avec un détail changé (couleur de cheveux orange), votre chien « s’arrête » devant une odeur modifiée de lui-même.
Métacognition & mémoire épisodique :
Les chiens savent quand ils ne savent pas et vont chercher l’information (Belger et al., 2018). Exemple : une friandise tombe derrière un rideau : le chien va vérifier plutôt que de choisir au hasard. Ils se rappellent aussi d’actions humaines passées sans y avoir été préparés (Fugazza, 2016).
Discrimination des intentions humaines :
Les chiens distinguent nos gestes intentionnels de ceux accidentels. Ils réagissent différemment si une friandise tombe « par erreur » que si elle est retirée volontairement. Exemple : comme un enfant qui comprend qu’on n’a pas « fait exprès » de renverser un verre, le chien ajuste sa réaction.
Synchronisation interspécifique :
Les chiens synchronisent leurs mouvements et comportements avec les nôtres (Duranton et al., 2017). Exemple : votre chien se lève du canapé en même temps que vous, comme sur la même fréquence.
La « jalousie » canine :
Quand leur humain caresse un autre chien, certains s’interposent, poussent, ou tentent d’attirer l’attention (Harris & Prouvost, 2014). Exemple : un chien bondit entre vous et un autre chien câliné, pour « reprendre sa place ».
Ils sont aussi sensibles à l’injustice : deux chiens exécutent la même tâche, mais un seul reçoit une friandise ; l’autre cesse rapidement (Range et al., 2009).
Des études d’imagerie cérébrale confirment une réaction émotionnelle plus forte quand un maître nourrit un faux chien que lorsqu’il dépose la nourriture dans un seau (Cook et al., 2018).
⚠️ Ces comportements témoignent d’une rivalité sociale et d’une réactivité émotionnelle liées au lien, mais la jalousie au sens humain reste discutée.
Les chats : un « soi » relationnel
Capacités sensorielles et cognitives :
Les chats utilisent leurs vibrisses comme radar tactile. Ils reconnaissent leur nom, celui de leurs congénères, et la voix de leur propriétaire (Saito et al., 2013, 2019 ; Takagi et al., 2021). Exemple : au milieu du bruit, un chat tourne la tête uniquement à l’appel de son prénom.
Perception des intentions humaines :
Pas de preuve solide que les chats distinguent gestes volontaires et accidentels, mais ils réagissent fortement au ton de notre voix et à nos émotions. Exemple : un chat s’approche si la voix est douce, mais s’écarte si elle est sèche et grave.
Synchronisation comportementale :
Les chats peuvent synchroniser leur comportement avec le nôtre, notamment via le clignement lent des yeux (Koyasu et al., 2021). Exemple : vous clignez doucement des yeux ; votre chat vous répond par le même geste, un « sourire félin ».
Émotions partagées entre humains, chiens et chats
Les recherches montrent que nos compagnons partagent nos émotions de façon subtile mais réelle.
• Contagion émotionnelle : le stress humain peut se transmettre au chien, mesurable par la variabilité cardiaque (Katayama, 2019). Exemple : un maître stressé avant une réunion rend son chien plus agité, même sans interaction directe.
• Communication par le regard : un échange de regards entre chien et humain déclenche une libération d’ocytocine, hormone du lien, chez les deux (Kikusui, 2025). Exemple : un chien et son maître se regardent quelques secondes ; tous deux ressentent une vague de calme et d’attachement.
• Réponses empathiques : certains chiens réconfortent des étrangers en détresse (Custance & Mayer, 2012). Exemple : un chien s’approche d’une personne inconnue qui pleure, et pose sa tête sur ses genoux.
• Chats et émotions : les chats détectent les émotions humaines par l’odeur, notamment la peur (Noldus, 2025). Exemple : un chat se raidit et s’écarte quand son propriétaire anxieux passe près de lui.
Comprendre, respecter et réguler son propre état d’être
Acquérir les bases du comportement animal est essentiel pour éviter les surinterprétations. Exemple : savoir que les destructions d’un chien relèvent souvent du stress de séparation, et non d’une « vengeance ».
Mais il ne suffit pas d’analyser l’animal ! Nous devons aussi apprendre à réguler notre propre état d’être. Les animaux ressentent nos émotions et réagissent à notre cohérence interne. Exemple : un chien tremblant en salle d’attente vétérinaire peut s’apaiser si son propriétaire respire lentement et se détend.
Cela nourrit un lien d’attachement profond, vital pour nous, tout en respectant nos compagnons dans un esprit de bien-vivre ensemble.
En conclusion, les chiens et les chats ne sont pas des humains miniatures. Leur conscience et leurs émotions s’expriment différemment, à travers leur univers sensoriel et social. Reconnaître cette altérité, c’est mieux les comprendre, mieux les respecter, et renforcer notre lien avec eux.
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Références clés
• Birch J. et al. (2020). Dimensions of animal consciousness. Trends in Cognitive Sciences.
• Cambridge Declaration on Consciousness (2012).
• Horowitz A. (2017). Smelling themselves: Dogs investigate their own odours. Behavioural Processes.
• Belger J. et al. (2018). Dogs demonstrate functional similarities to metacognition. Animal Cognition.
• Fugazza C. et al. (2016). Recall of others’ actions after incidental encoding. Current Biology.
• Kaminski J. et al. (2009). Domestic dogs discriminate human attention in an object-choice task. Animal Cognition.
• Harris C. & Prouvost C. (2014). Jealousy in dogs. PLoS ONE.
• Range F. et al. (2009). The absence of reward induces inequity aversion in dogs. PNAS.
• Cook P. et al. (2018). Do dogs experience jealousy? Evidence from brain imaging. Animal Sentience.
• Saito A. et al. (2013, 2019). Cats recognize their owner’s voice ; Cats recognize their own names. Animal Cognition / Scientific Reports.
• Takagi S. et al. (2021). Socio-spatial cognition in cats. PLoS One.
• Koyasu H. et al. (2021). Mutual synchronization of eyeblinks between dogs/cats and humans. Frontiers in Psychology.
• Katayama M. (2019). Emotional contagion from humans to dogs. Frontiers in Psychology.
• Kikusui T. et al. (2025). Love–loop via eye contact between dogs and humans. Science.
• Custance D., Mayer J. (2012). Empathic-like responding by domestic dogs. Animal Cognition.
• Noldus Blog (2025). Cats detect human fear through scent.
29/08/2025
1. Les bienfaits prouvés de la musique classique sur le cerveau
Stimulation cognitive & neuroplasticité :
La musique active massivement différentes régions cérébrales : sensorielles, motrices, cognitives, mémorielles et émotionnelles, contribuant ainsi à la neuroplasticité — cette capacité du cerveau à se remodeler grâce à l’expérience (symphonycentralcoast.com.au+3paris-neuroscience.fr+3snapshotbrainfuel.com+3PMC).
Des études montrent que la pratique musicale régulière (comme chez les enfants musiciens) entraîne des modifications structurelles du cerveau : amélioration de la motricité fine, développement des zones auditives, meilleure coordination inter-hémisphérique (neuroetpsycho).
Concentration, attention & émotions régulées :
Une étude expérimentale récente (2024) a comparé les effets de la musique classique, du rock et de l’électro sur l’attention, la mémoire et l’estime de soi chez des étudiants. Résultat : la musique classique a amélioré la concentration (test de Bourdon) et les performances cognitives (test de Stroop), tout en stabilisant l’humeur — contrairement au rock, plus stimulant mais moins propice à la concentration (neuroetpsycho).
Rythmes cérébraux & hormones du bien-être :
La musique, et plus spécifiquement son écoute, favorise la libération de dopamine, un neurotransmetteur associé au plaisir, à la motivation et à la récompense (Medicinal Media).
Elle contribue aussi à faire baisser le cortisol, l’hormone du stress, et à réguler la fréquence cardiaque ainsi que la tension artérielle — favorisant ainsi un état de relaxation profond (paris neuroscience.fr+4neuroetpsycho+4snapshotbrainfuel.com+4).
Activité cérébrale harmonisée :
Le système limbique (amygdale, hippocampe), responsable des émotions et de la mémoire, est activé par l’écoute de musique classique, même sans apprentissage musical actif (lejournal.cnrs.fr+4neuroetpsycho+4frcneurodon.org+4).
Elle favorise aussi l’émergence d’ondes cérébrales alpha (relaxation) et bêta (attention), permettant un état mental optimal pour l’apprentissage et la stabilité émotionnelle (neuroetpsycho).
2. Quand la musique rencontre les histoires
Associer la musique classique et les contes, comme le fait le podcast de Radio Classique, c’est créer un univers sonore à la fois apaisant et captivant. Pour les enfants, c’est un voyage sensoriel et émotionnel ; pour les adultes, une bulle de calme dans laquelle reposer le corps et l’esprit.
L’alliance d’un propos narratif avec une musique adaptée favorise :
• Un engagement émotionnel plus profond,
• Une diminution du stress (grâce à la musique),
• Une meilleure mémorisation et immersion (grâce à la narration).
Ce cocktail sensoriel est idéal pour partager un moment de complicité entre petits et grands, hors du flux numérique.
3. Créer des moments précieux en famille (ou pour soi)
Écouter une histoire portée par la musique, c’est :
• Nourrir la relation parent-enfant,
• Installer une parenthèse de calme,
• Offrir une escapade intérieure accessible à tous.
Personnellement, cette découverte m’a inspirée et a fait germer une idée… que je suis impatiente de partager avec vous très bientôt !
Je vous encourage à écouter ce podcast — pour vos enfants, pour vous, ou simplement pour offrir une pause douce dans votre journée. Laissez cette alliance musicale et narrative vous porter, vous inspirer, et peut-être éveiller quelque chose de nouveau en vous. Car la musique et les histoires nous rappellent que l’émerveillement est toujours à portée, même dans la simplicité.
En accompagnement…
Dans mon accompagnement, j’intègre des supports sonores et narratifs pour favoriser la détente et la régulation du stress. Une belle façon de témoigner que musique, émotions et bien-être sont intimement liés.
Et vous ?
Avez-vous déjà ressenti les bienfaits de la musique classique sur votre concentration ou votre humeur ?
Alors pour tenter l’expérience, voici le lien d’accès à la chaine de podcasts nommés « Des histoires en musique » sur Radio classique en cliquant ICI.
Belle et douce écoute à vous !
Valérie C.
25/07/2025
🔍 Les bases de la théorie de l’attachement
John Bowlby a mis en évidence que le besoin de créer un lien affectif sécurisant est un besoin vital, tout comme manger ou dormir. Ce lien, que l’on appelle « attachement », se forme dès la petite enfance avec la ou les figures principales de soin (souvent les parents).
Si l’enfant se sent accueilli, compris, protégé et consolé, il développera un attachement sécure.
Si au contraire, ses besoins émotionnels sont ignorés, incompris, ou vécus comme menaçants, il développera un attachement insécure.
Ce style d’attachement — construit très tôt — influence ensuite notre manière de nous relier aux autres à l’âge adulte, notamment dans les relations amoureuses, familiales et amicales.
🧩 Les grands types d’attachement
🟢 Attachement sécure : La personne se sent digne d’être aimée et a confiance dans le lien avec l’autre.
Elle sait :
• Exprimer ses émotions,
• Demander de l’aide,
• Créer des liens intimes sans se perdre.
📌 Exemple : Pauline se dispute avec son compagnon. Elle est triste, mais elle ose lui dire ce qu’elle ressent, sans se fermer ni fuir. Elle sait qu’ils peuvent se réconcilier et que la relation reste solide.
🔴 Attachement insécure – anxieux : La personne a peur d’être abandonnée, doute de sa valeur et recherche une réassurance constante.
Elle peut :
• Être très sensible au moindre signe de distance,
• Avoir du mal à se sentir en sécurité dans la relation,
• Fusionner pour éviter l’abandon.
📌 Exemple : Julien envoie plusieurs messages à son amie sans réponse. Il s’inquiète, se sent rejeté et pense déjà qu’elle ne l’aime plus, sans preuve réelle.
🟠 Attachement insécure – évitant : La personne se protège du lien affectif par peur de souffrir ou de dépendre.
Elle peut :
• Minimiser ses besoins affectifs,
• Eviter l’intimité ou l’engagement,
• Paraître autonome, mais vivre un vide intérieur.
📌 Exemple : Clara se sent étouffée dès que son partenaire lui parle d’avenir. Elle préfère garder ses distances, sans trop s’impliquer émotionnellement.
⚫ Attachement désorganisé : La personne oscille entre besoin de lien et peur du lien.
Ce style est souvent lié à des expériences précoces de maltraitance ou de traumatismes relationnels.
Elle peut :
• Avoir des comportements contradictoires,
• Vivre des relations intenses et instables,
• Passer du rejet à la dépendance sans comprendre pourquoi.
📌 Exemple : Léo se sent très amoureux, mais dès que la relation devient stable, il déclenche des conflits ou disparaît sans explication. Il se sent coupable, mais ne sait pas comment faire autrement.
💡 Ce que notre style d’attachement influence dans notre vie
👉 Dans nos relations en général :
• Notre capacité à faire confiance
• Notre manière de gérer les conflits et les émotions
• Notre tendance à nous adapter excessivement ou à nous affirmer
• Notre relation à nous-même (estime de soi, autocritique, confiance)
💑 Dans la relation de couple : Le couple devient souvent le miroir de notre attachement d’origine.
Les réactions émotionnelles intenses, les conflits ou la peur de l’engagement peuvent être des indices d’un attachement insécure encore actif.
Par exemple :
• Une personne anxieuse peut se sentir abandonnée à chaque dispute.
• Une personne évitante peut fuir les discussions importantes ou se sentir "piégée".
• Une personne sécure rassure, écoute et se laisse toucher… sans se sentir en danger.
💬 Bonne nouvelle : on peut évoluer vers un attachement plus sécure, notamment grâce à des relations bienveillantes, une thérapie ou un travail personnel de reconnexion à soi.
👨👩👧👦 Dans la relation "parent-enfant" : Le lien d’attachement que nous avons vécu dans l’enfance influence notre manière d’être parent.
• Un parent sécure peut accueillir les émotions de son enfant sans se sentir dépassé.
• Un parent anxieux peut craindre de ne pas être à la hauteur et surprotéger.
• Un parent évitant peut avoir du mal à créer un lien émotionnel fort.
Mais là encore, rien n’est figé : en prenant conscience de ses propres blessures, on peut changer la manière dont on accompagne les enfants.
🌱 Et si nous pouvions réparer ?
Le style d’attachement n’est pas une fatalité, mais un point de départ.
Grâce à l’écoute, la thérapie, les relations sécures que l’on rencontre plus tard dans la vie (amis, partenaires, thérapeutes…), il est possible de développer en soi un nouveau sentiment de sécurité intérieure.
✨ En conclusion
Comprendre son style d’attachement, c’est :
• Mieux se comprendre,
• Mieux aimer,
• Mieux se faire aimer,
• Et construire des relations où chacun peut être pleinement soi.
📚 À lire bientôt (articles complémentaires) :
➡️ Mon article « infos » sur comment construire un lien d’attachement sécure en tant qu’adulte.
➡️ Mon article « conseils » sur comment vous aider à retrouver sécurité intérieure et relations apaisées.
Pour les recevoir, inscrivez-vous à ma newsletter (sur La page d’accueil de mon site internet).
11/07/2025
Et oui, sans en avoir conscience, nous catégorisons, stéréotypons, jugeons… Ces automatismes sont liés à nos apprentissages, à notre environnement, à notre culture, à notre histoire. Et même si nous ne nous pensons ni intolérants, ni discriminants, nos actes — eux — peuvent en être empreints.
L’expérience des poupées : un miroir bouleversant de nos biais.
Parmi les séquences marquantes du documentaire, l’expérience des poupées reste gravée dans les esprits. On y voit de jeunes enfants à qui l’on demande d’attribuer des qualités ou des défauts à deux poupées : l’une à la peau claire, l’autre à la peau foncée.
Le résultat, glaçant, montre à quel point les stéréotypes s’impriment dès le plus jeune âge. Et combien ils façonnent notre manière de voir, de juger, d’agir… sans même que nous en ayons conscience.
Mon témoignage : quand ma chienne Elvira m’a fait vivre la discrimination.
Ce sujet me touche profondément. Non seulement en tant que professionnelle de l’accompagnement psychocorporel et émotionnel, mais aussi en tant qu’être humain.
J’ai personnellement ressenti la violence du regard discriminant — à travers mon animal de compagnie.
Il y a des années, je partageais ma vie avec Elvira, une douce chienne pitbull red-nose, adoptée à la SPA. Nous formions un duo complice, tendre, équilibré.
Mais un jour, lors d’une démonstration d’agility au Salon de l’Agriculture, j’ai vu les regards changer. Des remarques dures, des jugements brutaux, des expressions de peur, de haine même… se sont abattus sur elle. Et donc, sur moi aussi.
Ce n’était plus Elvira que les gens voyaient. C’était une catégorie, une race, une image préfabriquée.
C’est ce jour-là que j’ai touché du doigt la violence des préjugés. Et ce que vivent, chaque jour, tant d’humains dans leur chair.
Discriminer sans le vouloir… mais pas sans conséquence.
L’émission explique très clairement le mécanisme de catégorisation sociale. C’est une fonction cognitive normale, utile à l’organisation de notre pensée. Mais lorsqu’elle s’appuie sur des croyances erronées ou des stéréotypes transmis, elle devient le terreau des discriminations.
Le plus frappant ? Ces biais inconscients peuvent aller jusqu’à bloquer notre empathie. Oui, il a été démontré scientifiquement que nos préjugés modifient nos réactions affectives et nous empêchent de ressentir de la compassion pour certains groupes de personnes. Un constat dur, mais nécessaire.
Une formidable nouvelle : nous pouvons changer !
L’espoir est là. Grâce à notre neuroplasticité, notre cerveau peut évoluer.
Avec l’éducation, l’instruction, la remise en question, la pratique de l’ouverture et de la tolérance, il est tout à fait possible de déconstruire nos anciens schémas pour adopter une vision plus juste, plus humaine, plus lucide du monde.
Pas de culpabilisation, pas de jugement. Juste une invitation à la prise de conscience.
« Ce n’est pas parce que nous avons grandi avec certains automatismes qu’ils doivent continuer à guider nos actes. »
Cultiver l’empathie, c’est faire un choix.
Celui d’un monde plus apaisé.
Celui d’un regard plus doux, plus curieux, plus respectueux — sur soi, sur l’autre, sur toutes les formes de vie.
Et si nous faisions un pas de côté ?
Je vous invite à prendre le temps de visionner cette émission.
Elle n’a pas vocation à accuser, mais à faire grandir notre conscience collective.
Elle est à la fois douce, dérangeante, bouleversante et profondément humaine.
📺 Visionner l’émission : "Sommes-nous tous racistes ?" – France 2 (vidéo disponible jusqu'en juillet 2026).
👉 Replay ici
Pour aller plus loin…
Je propose un accompagnement sur-mesure pour celles et ceux qui souhaitent :
• Sortir de leurs schémas automatiques,
• Cultiver l’écoute, l’estime de soi et l’ouverture à l’autre,
• Et vivre des relations plus saines, qu’elles soient humaines ou… animales.
Parce que changer de regard, c’est déjà commencer à changer le monde.
Bien sincèrement …
Valérie